› Villeréal 24 – Saint-Cyprien 16 : LE MATCH

Saint-Cyprien, le promu, était venu s’étalonner face à l’un des meilleurs. Les Sang et Or ont crânement contesté des Villeréalais qui sont allés s’empêtrer dans le petit jeu proposé. Dimanche, face à Bon-Encontre, le défi sera d’un autre calibre...

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Pourtant, la partie n'aurait pas pu mieux débuter. Sur le coup d'envoi, un rouge gardait la balle au sol sur le tampon que J.-R. Valadier lui administrait. Des 22 mètres en face, c'était une formalité pour Benji qui lançait l'offensive générale. Hélas, les intentions étaient souvent gâchées par beaucoup de maladresses ou des fautes d'appréciation. Un retour dans les 22 mètres par ci, deux passes mal assurées par là - et Mauvrit, du coup, qui se fait croquer - Toby Jones perdant une balle dans une mêlée ouverte... la suivante allait permettre aux visiteurs d'inaugurer la marque sur un talonnage à la main (3 à 3 - 6e).

Une mauvaise libération de balle au sol permettait à l'USV de reprendre la tête (6 à 3 - 6e) mais la machine ne trouvait pas la bonne carburation (Touche directe - 10e). Mauvrit parvenait quand même à s'échapper entre les lignes rouges, mais les visiteurs chacaillaient allègrement dans les regroupements. L'arbitre était certes attentif mais, partisan de la punition collective, il renvoyait sur le banc, du même carton, le coupable ainsi que le pauvre Jibé qui venait de dérouiller au sol (Bagarre générale - 13e) et retournait la pénalité.

Très disciplinés, les garçons de Bargues et Estrada laissaient toutefois des plumes dans les rucks et perdaient régulièrement des ballons car en face on ne lésinait pas sur les moyens. Le sifflet de M. Vachal, le pied de Benjamin Mauvrit et le planchot de Léo Cheyrou furent alors comptables de l'indiscipline de Saint-Cyprien : talonnage à la main (9 à 3 - 18e), en travers sur un ruck (12 à 3 - 25e), agression sur Moreau à la réception d'une quille (15 à 6 - 29e), plaquage à retardement sur Mauvrit (18 à 6 -35e), ballon gardé au sol (21 à 6 - 40e), faute du plaqueur (24 à 9 - 64e).Au total, Saint-Cyprien allait commettre près de trois fois plus de fautes que Villeréal qui n'allait n'en consentir que trois jusqu'à la fin de la partie, à portée de ses perches (27e et 50e).

Hélas, face au vent, les Jaune et Bleu échouèrent à porter le jeu chez leur adversaire de façon durable . Hormis une fois (64e), Mauvrit ne se trouva plus jamais à portée de tir. Ce fut d'ailleurs la seule fois où les Villeréalais furent réellement en position de franchir la ligne d'essai. Après l'exclusion temporaire du piler droit cypriote pour une agression sur Escande, au sol, les avants Jaune et Bleu mirent la pression de façon, cette fois-ci, convaincante. Trois séquences de jeu, renversement, alternance, Saint-Cyprien fut déstabilisé. De la mêlée à droite qui suivit un maul bien travaillé, la balle aboutit à Kevin Girou, utilisé dimanche au centre. Bien lancé dans l'axe, le jeune espoir fut cueilli de justesse à 3 enjambées de l'essai (63e).

La réaction des visiteurs fut énergique. Une bonne pénaltouche aux 5 m villeréalais permit au maul dordognot de franchir la ligne. La transformation difficile réussie par Cuevas ouvrit aux visiteurs l'espoir du bonus défensif. Les 10 dernières minutes furent donc à mettre à leur crédit. Seule une valise de Pimpin Duluc, le long de la ligne, fit illusion (74e). Les Sang et Or repartirent à l'assaut. Sans pour autant décrocher la consolante. Villeréal demeure invaincu et pouvait s'estimer heureux.

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